Aménagement

Devenir auto-suffisant grace a son potager, c’est possible !

Cultiver son potager à la campagne ou même en ville sur son balcon est à la portée de tout le monde. Les bienfaits pour la santé d’une telle pratique sont divers, à commencer par la consommation de produits sains, notamment s’ils sont cultivés en biologique. L’empreinte carbone est également quasi nulle, ce que l’on peut encore promouvoir lors de l’achat de produits de saison et parvenir, si possible, au statut de locavore. Ainsi, il peut se poser la question légitime de savoir si l’on pourrait devenir auto-suffisant en nourriture agricole. Dans les cas les plus extrêmes, des spécialistes à la main verte réussissent à le devenir en habitant par exemple Paris, avec une utilisation hyper rationnelle et ingénieuse d’une surface très réduite sur leur balcon. Impressionnant, mais pas à la portée de tout le monde. Ce qui l’est, en revanche, c’est de passer à la permaculture pour un potager dans son jardin. Nous allons voir dans cet article comment c’est possible.

La permaculture, une mentalité au plus proche de la nature

Par ce terme, on entend surtout un état d’esprit qui encourage à une bonne maîtrise des ressources naturelles qui sont à notre disposition, pour en faire ressortir le meilleur. Et ce sans épuiser le sol, ni bien évidemment utiliser de produits non naturels ou de méthodes agressives. Ainsi, la permaculture, c’est l’harmonie avec la nature et ne pas chercher à lutter contre elle, même si l’on peut avoir tendance à vouloir le faire, par exemple en arrachant les soi-disant mauvaises herbes ! Nous allons justement voir comment appliquer la mentalité permaculture, en faisant sien plusieurs principes :

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  • Observer comment fonctionne la nature et les interactions de la faune et de la flore. Cela signifie que l’on se fait principalement sa propre expérience, car il n’y a pas de guide à suivre à la lettre, tout est dans la génération d’un écosystème bien particulier à son environnement. Il suffit de commencer avec un achat de semences en ligne, puis de permettre à ce qu’elles puissent s’épanouir naturellement.
  • Savoir recycler ce que la nature nous offre, à savoir de l’énergie. Cela passe par la récupération des eaux de pluie, faire du compost de nos déchets biologiques, puis éventuellement utiliser l’énergie solaire à son profit.
  • Produire des aliments en permettant aux plantes de se développer en toute autonomie et avec le moins d’interventions possible,
  • Utiliser judicieusement les interactions naturelles entre les plantes. On peut noter les célèbres trois sœurs, utilisées jadis par les mésoaméricains pendant la période précolombienne : un plant de maïs qui va servir de tuteur à une pousse de haricot, les deux protégés au sol par un plant de courge qui maintiendra l’humidité du sol. C’est à la fois astucieux et simple.

En conclusion

Revenons-en à l’affirmation initiale de notre article : être autosuffisant est effectivement possible, notamment en permaculture. C’est une technique qui allie donc la qualité avec la quantité produite. Et ce en agriculture biologique, en déployant des efforts moindres qu’un carré potager tiré au cordeau et dont on doit toujours enlever les herbes superflues, veiller aux limaces, verser des produits non naturels pour traiter, etc.

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